Le droit bancaire est un domaine du droit civil et commercial qui régit les relations entre les particuliers, les entreprises, et les établissements financiers. Il concerne à la fois la gestion des comptes bancaires, les crédits, les placements, et les obligations contractuelles des banques envers leurs clients.

À Béziers, de nombreux particuliers et entrepreneurs rencontrent chaque année des difficultés liées à leur banque : pratiques abusives, frais injustifiés, litiges sur les crédits ou blocages de comptes.
Dans ce contexte, l’intervention d’une avocate expérimentée comme Maître Maréchal est indispensable pour obtenir réparation ou stopper une situation litigieuse.
Comprendre le droit bancaire : un cadre strict mais complexe
Le droit bancaire est une discipline rigoureusement encadrée en France. Il repose principalement sur le Code monétaire et financier, qui définit les obligations des établissements de crédit et de paiement, ainsi que les droits des clients. À cela s’ajoutent les dispositions du Code de la consommation, applicables en particulier aux contrats de crédit, aux pratiques commerciales et à la protection des consommateurs non avertis.
Enfin, la jurisprudence civile et commerciale joue un rôle majeur en complétant ces textes et en précisant les contours du devoir de la banque dans chaque situation concrète.
Les banques, en tant que professionnels réglementés, sont soumises à plusieurs principes fondamentaux :
- Le devoir d’information : la banque doit transmettre à ses clients des informations claires, lisibles, complètes, et compréhensibles sur les produits financiers, les contrats, et les risques associés.
- Le devoir de conseil : elle doit alerter le client sur l’opportunité d’un crédit, d’un placement ou d’un engagement, en fonction de sa situation personnelle et de ses capacités financières.
- La bonne gestion des comptes : elle est responsable du bon fonctionnement du compte, du respect des dates de valeur, et de l’exécution correcte des opérations (virements, prélèvements, etc.).
- Le secret bancaire : la banque est tenue à une confidentialité absolue concernant les données financières de ses clients, sauf réquisition judiciaire ou autorisation du client.
En cas de manquement à l’une de ces obligations, la responsabilité de la banque peut être engagée. Le client est alors en droit de réclamer des dommages et intérêts, l’annulation de certains frais, ou la rectification d’une opération contestée.
Malgré la rigueur du cadre légal, les abus bancaires restent fréquents, notamment lorsqu’il s’agit de clients en situation précaire, de consommateurs peu informés, ou de personnes âgées.
Les banques, souvent armées de services juridiques puissants, peuvent user de clauses déséquilibrées, de pratiques opaques, ou d’automatisations injustifiées.
Voici quelques exemples typiques d’irrégularités constatées :
- Frais bancaires excessifs : la banque peut facturer des frais de gestion, d’incident de paiement, de rejet de prélèvement ou d’irrégularité de manière excessive ou répétée. Dans certains cas, ces frais ne sont même pas contractuellement justifiés.
- Blocage arbitraire d’un compte : sans décision de justice ni base légale solide, une banque peut décider unilatéralement de suspendre un compte, entraînant une impossibilité d’accéder à ses fonds. Ce blocage peut durer plusieurs jours, voire semaines.
- Retrait injustifié d’un découvert autorisé : certaines banques retirent ou modifient un découvert convenu sans préavis suffisant, mettant le client en difficulté immédiate, avec à la clé des frais, des rejets de prélèvement, et parfois même un fichage bancaire.
- Révocation abusive d’un crédit : un prêt peut être révoqué alors même qu’il a été contractuellement accordé, au motif de « changement de situation » ou sur la base de clauses abusives.
- Refus de remboursement après fraude bancaire : en cas de piratage ou de paiement frauduleux, la banque doit rembourser immédiatement, sauf négligence grave du client. Or, dans de nombreux cas, elle oppose un refus sans base légale solide.
Dans chacune de ces situations, il est crucial d’agir rapidement et efficacement, car les délais pour contester une opération bancaire ou un abus contractuel sont courts. En l’absence d’action, les sommes injustement prélevées sont perdues, les procédures de recouvrement s’enchaînent, et le fichage peut devenir durable (FICP, FCC…).
C’est dans ce contexte qu’intervient Maître Maréchal, avocate en droit bancaire à Béziers. Elle analyse les documents contractuels, identifie les manquements, rédige les mises en demeure nécessaires, et engage les recours pour faire valoir vos droits face à des établissements financiers qui ne respectent pas leurs obligations.
Litiges bancaires courants : êtes-vous concerné ?
1. Frais bancaires abusifs
Les frais de gestion, incidents, découvert, ou lettres d’information peuvent parfois atteindre plusieurs centaines d’euros par an. Dans de nombreux cas, ils sont illégaux ou excessifs au regard de la loi. Certaines banques appliquent même des tarifs contraires aux recommandations de la Banque de France.
Maître Maréchal analyse vos relevés, identifie les irrégularités, et engage la procédure de contestation. Elle peut exiger le remboursement des frais abusifs ou obtenir une régularisation amiable.
2. Blocage de compte sans justification
Il arrive qu’une banque bloque un compte sans avertissement clair, souvent pour suspicion de fraude, ou à la suite d’un incident. Mais en l’absence d’ordre du juge ou de procédure pénale en cours, cela peut constituer une faute grave.
L’avocate intervient en urgence pour faire rouvrir le compte, garantir votre accès aux fonds, et défendre votre droit fondamental à disposer de vos revenus.
3. Refus de remboursement après fraude ou piratage
En cas d’opérations frauduleuses sur votre compte (virements, paiements en ligne non autorisés), la banque a l’obligation de rembourser immédiatement, sauf négligence prouvée de votre part.
Maître Maréchal vous aide à démontrer votre bonne foi, à rédiger les courriers juridiques nécessaires et, si besoin, à saisir le juge.
4. Litige lié à un crédit bancaire
Cela concerne les crédits à la consommation, les prêts immobiliers, les rachats de crédit. Il peut s’agir de :
- Taux erronés ou supérieurs à l’usure
- Absence de mise en garde du client
- Clauses abusives dans les conditions générales
- Défaut de conseil lors de la souscription
Le droit bancaire impose à la banque un devoir d’information renforcé, en particulier pour les clients non avertis. Une erreur ou un manquement peut entraîner l’annulation du contrat ou la réduction du coût du crédit.

Le rôle de Maître Maréchal dans un contentieux bancaire à Béziers
Face à une banque, le particulier est souvent en position de faiblesse. Il ne connaît ni la loi, ni ses droits, ni les recours. L’accompagnement d’une avocate compétente change radicalement la donne.
Maître Maréchal intervient pour :
- Réaliser une analyse contractuelle et financière de votre situation
- Échanger avec votre conseiller ou le service juridique de la banque
- Initier une mise en demeure ou un recours contentieux
- Vous représenter devant le tribunal judiciaire de Béziers ou la cour d’appel de Montpellier
Elle peut également intervenir en référé pour obtenir des mesures d’urgence : rétablissement de compte, suspension de prélèvements, etc.
La médiation bancaire : une solution avant le procès ?
Avant d’aller au contentieux, il est possible de tenter une résolution amiable. Chaque banque dispose d’un service de médiation, gratuit et indépendant.
Maître Maréchal peut rédiger et structurer la saisine du médiateur, afin de présenter votre litige sous un angle juridique solide. Cette étape permet parfois d’obtenir :
- Un geste commercial
- Le remboursement partiel ou total d’une somme prélevée
- Une révision du contrat
Mais attention : la médiation n’interrompt pas les délais de prescription. Il faut donc rester réactif.
Délais de prescription des actions bancaires
En matière de litige bancaire, les délais pour agir sont courts :
- 2 ans pour un crédit à la consommation
- 5 ans pour une faute contractuelle
- 10 ans pour certaines actions liées aux prêts immobiliers
C’est pourquoi consulter rapidement une avocate est déterminant pour protéger vos droits.
Cas concrets : quand l’intervention de Maître Maréchal fait la différence
Exemple 1 : Un retraité biterrois face à un blocage de compte soudain
Monsieur B., retraité vivant seul à Béziers, voit un matin son compte bancaire bloqué sans explication. Sa carte refuse les paiements, ses virements sont rejetés, et son accès en ligne est désactivé. La banque évoque une “suspicion de fraude”, sans plus de détail. Résultat : aucun accès à sa pension de retraite, ni possibilité de régler ses factures ou ses courses. Après plusieurs tentatives infructueuses auprès de son conseiller, il décide de consulter Maître Maréchal.
L’avocate contacte immédiatement le service juridique de la banque, exige des explications, et obtient la levée du blocage dans les 48 heures. Mieux : elle engage une action en responsabilité pour atteinte abusive au droit de disposer de ses fonds. La banque est contrainte de verser des dommages et intérêts pour le préjudice moral et financier subi. Monsieur B. a pu retrouver sa tranquillité, avec le sentiment d’avoir été réellement défendu.
Exemple 2 : Une entrepreneuse découvre qu’elle payait trop son crédit depuis des années
Madame L., entrepreneuse dans le secteur de la restauration à Béziers, avait souscrit un crédit professionnel pour l’achat de matériel. Depuis plusieurs années, elle rembourse sans poser de question, malgré un taux d’intérêt élevé. Alertée par des difficultés de trésorerie, elle décide de consulter Maître Maréchal pour un audit de ses contrats.
Après une analyse juridique précise, l’avocate découvre que le taux appliqué dépasse le seuil de l’usure légal au moment de la signature. Elle engage une procédure amiable, puis contentieuse, contre l’organisme prêteur. Résultat : le taux est recalculé, les intérêts excédentaires sont déduits, et le coût total du crédit est réduit de 27 %.
Madame L. a pu réinjecter cette économie dans son activité et sortir de l’endettement. Elle n’avait pas besoin d’un nouveau prêt : elle avait juste besoin d’un avocat qui connaît parfaitement le droit bancaire.
Exemple 3 : Une mère célibataire rembourse des prélèvements frauduleux… avec l’aide d’une avocate
Madame T., mère célibataire avec deux enfants à charge, constate plusieurs prélèvements inconnus sur son compte bancaire, pour un total de plus de 3 000 €. Elle alerte sa banque, qui lui oppose un refus de remboursement, évoquant un « code de sécurité utilisé », sans autre justificatif. Désemparée, elle prend rendez-vous avec Maître Maréchal.
L’avocate prend immédiatement en main le dossier, prouve l’absence de consentement réel à l’opération, et exige le remboursement immédiat sur le fondement de l’article L133-18 du Code monétaire et financier. Face à la solidité de l’argumentaire, la banque cède. Madame T. est remboursée intégralement (3 200 €) en quelques semaines, et radiée du fichier FICP dans la foulée. Elle a pu reprendre le contrôle de ses finances, sans passer par un long procès.
Besoin d’une avocate en droit bancaire à Béziers ?
Que vous soyez victime d’une erreur bancaire, d’un abus, ou d’un litige lié à un crédit, Maître Maréchal vous accompagne avec rigueur et efficacité. Chaque dossier est traité de manière personnalisée, avec un objectif clair : faire valoir vos droits, obtenir réparation et rétablir votre sécurité financière.
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